"Quand l’habitat se fond dans son environnement", Le Républicain d'Uzès et du Gard, Jeudi 11 au mercredi 17 octobre 2018
18-10-2018Voici l'article publié par "Le Républicain d'Uzès et du Gard" dans son numéro 3707 (Jeudi 11 au mercredi 17 octobre 2018):
"EN QUELQUES MOIS, l’entrée est du village de Garrigues-Sainte-Eulalie s’est transformée. Un nouveau quartier baptisé le «Hameau du Temple» a vu le jour, constitué de mas en pierre signés Opus Développement. Leur philosophie ? Inscrire leurs maisons dans l’environnement, sans le dénaturer. «Nous travaillons dans un esprit contextuel. Il est plus important qu’un projet se fonde en harmonie avec ce qui l’entoure, plutôt que d’en faire un objet singulier qui flatte l’égo de son architecte», explique Alain Clauzel, architecte DPLG (Diplômé par le Gouvernement) et président de la société Opus Développement.
On parle ainsi d’architecture vernaculaire ou mimétique : les bâtiments s’intègrent de façon subtile à l’existant. «C’est une sorte de ‘‘greffe’’ village. Une fois posé, le projet prend racine. L’idée, c’est que dans quelques temps on n’ait plus de notion de repères par rapport à l’époque de construction. On ne doit pas pouvoir dater la maison». Pour cela, les architectes sont partis des formes existantes en tenant compte des contraintes actuelles. «On retrouve des façades en pierre, des tuiles vieillies, des menuiseries et des charpentes en bois, les volets doublés cloutés qui sont aussi très caractéristiques de la région... Et ce tout en respectant les normes RT 2012, avec des pompes à chaleur réversibles», poursuit Alain Clauzel. Une façon de répondre à la demande de leur clientèle, à 75 % étrangère. «Ils sont charmés par l’Uzège, ses vieilles pierres, ils veulent retrouver l’esprit village. C’est pour cela que nous proposons une vraie séquence de rue. Souvent, dans les lotissements, les maisons s’ignorent. Là, on a créé un système de lien avec la maison d’à côté. On retrouve à la fois la dimension du charme et du rassurant. C’est une cité où l’on peut échanger, créer du lien social».
Seize de ces mas ont déjà été vendus en ce qui concerne le Hameau du Temple, dont un est en cours de finition. Un deuxième quartier est en train de voir le jour juste à côté, baptisé le Domaine du Colombier, en référence au vieux pigeonnier situé à proximité. Deux mas ont été déjà vendus et construits, mais il reste encore trois parcelles disponibles. «Pour un mas de 4 chambres avec 3 salles de bain, auvent d’été, garage, piscine et le terrain, il faut compter à partir de 700 000 €», indique Nils Hammar, le responsable commercial. Des mas en pierre qui font entre 120 et 160 m2, sur des terrains de 1 500 m2 en moyenne.
Dans le même esprit, le Domaine Terres de Lumières est également sorti de terre à Uzès, dans la rue Abel Brunyer, avec douze mas en pierre, tous vendus et construits."